Les villes vertes et l'agriculture urbaine

21 Juin 2018 | Par Plus de Coton | Développement durable, Ma vie Autrement

Les villes vertes et l'agriculture urbaine

L'évolution du monde est bien paradoxale. Si aux 18ème et 19ème siècles, en pleine industrialisation, tout était fait, pour faire venir la campagne à la ville, au profit d'une urbanisation intensive, il en est tout autrement, aujourd'hui. Le 21ème siècle se veut plus vert, plus nature. Les politiques de la ville recherchent des solutions pour gommer les excès d'un développement économique sans aucune considération pour l'environnement et pour la santé.

L'évolution du monde est bien paradoxale. Si aux 18ème et 19ème siècles, en pleine industrialisation, tout était fait, pour faire venir la campagne à la ville, au profit d'une urbanisation intensive, il en est tout autrement, aujourd'hui. Le 21ème siècle se veut plus vert, plus nature. Les politiques de la ville recherchent des solutions pour gommer les excès d'un développement économique sans aucune considération pour l'environnement et pour la santé.

Selon l'Observatoire des villes vertes, 6 français sur 10 considèrent que la création des espaces verts dans une ville est prioritaire. L'impact de la nature sur la santé des hommes est désormais certain :

  • Augmenter de 10 % les espaces verts, donne l'impression aux habitants des villes de rajeunir de 5 ans !
  • La proximité d'un parc réduit également de manière significative le nombre de dépression, de troubles de l'anxiété, de mal de dos, de migraines, et d'AVC.

Cela s'explique, bien naturellement, par le fait que la proximité d'un espace vert permet de pratiquer un sport et améliore la qualité de l'air grâce aux végétaux. Un grand arbre peut par exemple, retenir les rejets toxiques produits par un airbus A320 sur 600 kms.

Alors, comment faire du végétal, la clé des villes saines de demain ? Les leviers sont multiples. Cela rend le projet encore plus facilement réalisable.

Repenser la ville …

C'est déjà verdir les infrastructures existantes et à venir. Les bâtiments se végétalisent, Les façades sont un formidable support pour oxygéner une ville et gérer les eaux de pluie, tout en favorisant le développement de la biodiversité. Un mur végétal est un excellent isolant thermique et phonique. Il lutte également contre la chaleur urbaine aux effets négatifs sur la santé. Les plantes rafraîchissent l'air ambiant et filtrent les composés organiques volatiles. Bref, elles sont un climatiseur naturel.

C'est aussi développer les espaces verts, comme les parcs et jardins, les forêts urbaines. En améliorant le cadre de vie, la ville favorise à la fois ses citoyens et le tourisme vert. 43 % des touristes qui visitent Paris, profitent des parcs et des jardins. 10 % considèrent que ces derniers constituent un des attraits de la Capital. Investir dans le végétal permet des retombées économiques, en créant des emplois (200 000 € investis = 3 emplois) , et en valorisant le patrimoine immobilier (un espace vert à 100 m d'une habitation = 10 000 € de plus-values)

C'est favoriser des modes de transports propres, en créant des pistes cyclables et des voies de tramway. Plus les voies sont sécurisées, plus l'air est sain, plus les citadins opteront pour des déplacements en vélo, voire à pieds. Installer davantage de bornes pour recharger les voitures électriques incitera les conducteurs à adopter ce type d'automobiles. La facilité dans le quotidien convainc toujours.

C'est ramener l'agriculture au cœur de la ville. L'ONU et FAO (Food and Agriculture Organization) estiment que l'agriculture urbaine est la solution « pour répondre aux besoins alimentaires des zones urbanisées, notamment dans les villes et les pays pauvres ». Un mètre carré peut ainsi fournir 20 kg de nourriture par an. Les cours, les toits, les jardins partagés, les espaces publics sont des lieux de culture pour une production de fruits, de légumes, d'herbes aromatiques, et de fleurs comestibles . Et il n'est pas farfelu d'imaginer des fermes urbaines. Que cela soit dans le cadre d'un loisir ou d'une réalité économique, allant de la production à la distribution, un lien social se recrée et un lien avec la nature se retisse. Jardiner responsable au cœur de la ville, c'est être utile à tous.

 

Le végétal est un axe majeur de la politique de la ville. Il est à la fois l'essence et le devoir de toute civilisation écoresponsable. Respecter son environnement, c'est se respecter soi-même. Agir pour le climat passe indéniablement par le développement des villes vertes !

Alors qu'êtes-vous prêts à faire pour participer, vous aussi, à ce beau projet de végétalisation urbaine ?

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