Ne nous laissons pas influencer

27 Février 2013 | Par Odile | Développement durable

En plein scandale de l’industrie alimentaire : viande de cheval vendue pour de la viande de bœuf, farine animale pour nourrir les poissons, deux hebdomadaires ont fait leur une sur l’agriculture bio en en faisant une critique féroce et parlant même de tromperie.

Titre des Articles 

Paris Match : « Dans la jungle du bio » 

Figaro Magazine : « La vérité sur le Bio »

Je ne lis pas normalement ces hebdomadaires, mais je suis tombée dessus ( hasard !) à la bibliothèque.

Et je suis outrée de la présentation de l’agriculture biologique et des produits alimentaires bio dans ces deux articles.

En plein scandale de l’industrie alimentaire : viande de cheval vendue pour de la viande de bœuf, farine animale pour nourrir les poissons, deux hebdomadaires ont fait leur une sur l’agriculture bio en en faisant une critique féroce et parlant même de tromperie.

Titre des Articles 

Paris Match : « Dans la jungle du bio » 

Figaro Magazine : « La vérité sur le Bio »

Je ne lis pas normalement ces hebdomadaires, mais je suis tombée dessus ( hasard !) à la bibliothèque.

Et je suis outrée de la présentation de l’agriculture biologique et des produits alimentaires bio dans ces deux articles.

 

De quoi ça parle ?

Dans les deux cas, critiquer les produits alimentaires bio chers et comparables aux produits alimentaires de l’industrie conventionnelle.

Titres de chapitre et résumé de l'article du Figaro Magazine

Le bio est-il meilleur pour la santé ? NON

Parce que cultiver sans pesticide et sans engrais chimique, élever les animaux sans antibiotique ni hormone de croissance et en plein air se révèle d’après des études sans réelle valeur ajoutée  sur le plan de la réduction des risques sanitaires.

A ces études, on peut opposer d’autres études qui démontrent une meilleure résistance aux infections des consommateurs de bio. Il y a moins de pesticide dans le lait d’une mère se nourrissant de produits bio.

Le bio, plus économe en énergie ? À DÉMONTRER

Pour le journaliste, les rendements plus faibles de l’agriculture biologique exigent plus d’énergie à la tonne, même si elle moins émettrice de gaz à effet de serre, par l’absence d’engrais de synthèse et de pesticides.

Cette explication me semble un peu tirer par les cheveux.

Le bio, meilleur au goût ? SUBJECTIF

Une vertu difficile à prouver scientifiquement, d'après le journaliste.

Préférez-vous une tomate belge produite sous serre ou une tomate de votre jardin poussée au soleil et arroser au pied ??

Quand même le journaliste ajoute:

« Quoi qu’il en soit, dans les tests à l’aveugle que nous avons effectués entre des produits bio et leurs équivalents provenant de supermarchés, ce sont les aliments bio qui l’ont emporté.»

Meilleur goût subjectif et objectif.

Le bio, ami de la biodiversité ? PAS SI SÛR…

Explication du journaliste :

A cause des rendements faibles, elle exploite des plus grandes surfaces, donc son impact est aussi négatif sur la biodiversité que la culture conventionnelle ( d’après Norman Borlaug agronome).

Les bras m'en tombent.

Un point positif est quand-même signalé par le journaliste et qui confirme que l’agriculture bio va dans le bon sens « les pionniers de l’agriculture bio, sensibles à l’environnement, sont les premiers à se préoccuper de ces effets secondaires et à rechercher des solutions. »

Le bio est-il garant de qualité ? SANS GARANTIE

« Le cahier des charges bio impose aux producteurs une obligation de moyens, mais non de résultats. Il garantit un mode de production, mais pas la qualité finale du produit.

En revanche, l’irradiation des aliments, procédé qui soumet les denrées à des radiations ionisantes pour une meilleure conservation, est interdite. Et les produits bio contiennent moins d’additifs (colorants, conservateurs, agents de texture) que les produits standards transformés. Seuls 47 d’entre eux, souvent d’origine naturelle, sont autorisés. On en compte plus de 300 dans les aliments conventionnels. »

En effet, on peut être plus stricte dans le cahier des charges, mais déjà il y a des interdictions d'utilisation de produits très nocifs.

Les contrôles bio sont-ils rigoureux ? NON

Les contrôles bio, existent,sont faits, mais on leur reprochent leur manque de clarté car les organismes de contrôles  ne sont pas suffisament supervisés et il n’y a pas de procédures standards et harmonisées sur le plan européen.  

On ne peut que demander que ces contrôles s’améliorent et surtout qu’il y est une harmonie des labels ou niveau européen, pour les produits importés.

Pourquoi ces journalistes sont-ils si négatifs envers le bio?

Le marché du bio est en pleine expansion : +50% depuis 2007.

Presque 4 Milliards de chiffre d’affaires, soit 2.4% du marché alimentaire.

La filière bio résiste bien : en 2012, 2 français sur 3 ont consommé des produits bio, et 4 français sur 10 en ont consommé au moins une fois par mois (Agence Bio rapport 2012).

Donc ils attirent de plus en plus les industriels et les distributeurs, et par force aussi des personnes avec peu de scrupules. On a relevé des fraudes, on peut s’interroger  sur les contrôles des matières premières et de produits manufacturés importés.

Les distributeurs ont-ils tous un réel engagement bio ou surfent-ils seulement sur la tendance ?

Que nous cachent les prix ?

Mais malgré tout, peut-on résumer la consommation bio comme le journaliste de Paris-Match :

«Depuis quelques années, les dérives sont nombreuses et bio rime avec business et gros sous, la qualité baisse mais pas les prix. Une belle entourloupe »

Comment éviter les tromperies ?

  • En favorisant dans nos choix les produits locaux et saisonniers
  • En faisant des achats dans des chaînes qui s’engagent clairement et uniquement sur la bio comme par exemple la chaîne BIOCOOP.
  • En changeant notre manière de consommer : mieux vaut préparer ces plats, qu’acheter des plats déjà préparés.
  • Un prix trop bas, peut cacher des pratiques pas très écologiques et très biologiques.

« La grande distribution est en train de casser la filière en achetant à l'étranger, notamment dans les pays de l'Est, ses produits bio vendus sous marques de distributeurs (MDD) », affirme Frédéric Grunblatt, le PDG du grossiste Vitafrais.

  • En se tenant informer des choix des entreprises qui se cachent derrière un logo, une belle campagne publicitaire.

 

PlusDeCoton vous propose du linge de maison en coton bio.

La demande de produits issus de l'agriculture biologique augmente aussi dans d'autres secteurs que l'alimentaire.

49% des Français ont déjà acheté des produits bio autres qu'alimentaires dont :

  • 38% Produits d'entretien
  • 28% cosmétique
  • 19% jardinage
  • 11% textile

Le coton conventionnelle est une culture très polluante néfaste pour l'environnement et la santé des cultivateurs. Le coton biologique est respectueux de la terre et des hommes qu'ils soient producteur ou consommateur.

C'est pourquoi, PlusDeCoton confectionne des collections de linge de lit, de table à partir de fibres de coton bio certifié GOTS ( certification internationnal pour le coton).

Nous nous engageons sur un coton bio de qualité, une fabrication éthique et écologique, une relation tansparente avec nos clients.

Utiliser et consommer des produits issus de l'agriculture biologioque sera toujours meilleur pour l'environnement, notre santé que les produits issus de l'industrie conventionnelle.

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