Connaissez-vous la slow economy ?

09 Octobre 2014 | Par Sandrine | Ma vie Autrement

Connaissez-vous la slow economy ?

Il y a quelques années de cela, Pauline chantait : « Allô le monde ? Est-ce que tout va bien ? »

Se poser encore aujourd’hui la question, serait,  tomber dans une sorte de fatalisme. L’ère du mieux a mis fin à l’ère du tout. Désormais, les économistes et les spécialistes de la consommation proposent de nouveaux modèles de société pour préserver ce monde qui nous a tout donné. Jeremy Rifkin, un économiste américain réputé, tire la conclusion suivante : « ce qui a permis le succès inouï du capitalisme, va se retourner contre lui ». Les productions abusives pour accroître coûte que coûte le chiffre d’affaires, les campagnes de publicité parfois mensongères pour inciter à une consommation déraisonnée, ont contribué à implanter dans les esprits un comportement excessif qu’il faut maintenant assumer autrement. La roue tourne. Le « trop vouloir » a atteint ses limites. 

Il y a quelques années de cela, Pauline chantait : « Allô le monde ? Est-ce que tout va bien ? »

Se poser encore aujourd’hui la question, serait,  tomber dans une sorte de fatalisme. L’ère du mieux a mis fin à l’ère du tout. Désormais, les économistes et les spécialistes de la consommation proposent de nouveaux modèles de société pour préserver ce monde qui nous a tout donné. Jeremy Rifkin, un économiste américain réputé, tire la conclusion suivante : « ce qui a permis le succès inouï du capitalisme, va se retourner contre lui ». Les productions abusives pour accroître coûte que coûte le chiffre d’affaires, les campagnes de publicité parfois mensongères pour inciter à une consommation déraisonnée, ont contribué à implanter dans les esprits un comportement excessif qu’il faut maintenant assumer autrement. La roue tourne. Le « trop vouloir » a atteint ses limites.

La définition de l’intérêt collectif prend, inévitablement, une nouvelle dimension, plus mesurée et plus responsable. La priorité n’est plus de satisfaire uniquement un ensemble de désirs individuels, même si le plaisir est au centre des préoccupations des individus, mais de s’organiser pour préserver, tout ce qui est essentiel et naturel,  sous la forme de communaux collaboratifs.

La Slow Economy apparait comme une des solutions pour une meilleure harmonie.

 Dynamisée par les réseaux sociaux, la culture du partage et par la prise de conscience que l’avenir se construit au présent, un nouveau monde émerge fondé sur la proximité, le « Made in Local ». Loin d’être utopique, le « consommer mieux autrement » en recherchant d’abord le « zéro coût » ne peut que satisfaire les consommateurs et les entrepreneurs, acteurs sociaux et économiques du système. Cette intelligence économique se résume en deux phrases simples et a un impact positif sur l’écologie à long terme:

  • Produire ce dont nous avons besoin
  • Consommer ce dont nous avons besoin
 

Comment consommer ?

La première attitude à adopter est tout d’abord de chasser cette idée fausse qui consiste à croire qu’être un consommateur responsable, c’est se contraindre à agir différemment et se limiter. Bien au contraire, il s’agit de retrouver des réflexes primaires en répondant spontanément à ces questions :

Qu’avons-nous besoin dans notre quotidien pour nous sentir bien ? Où trouver ce dont nous avons besoin le plus simplement  et le moins cher possible ? Tout naturellement, nous allons rechercher au plus proche de nous. Ce que certains appellent le bon plan, n’est en fait, qu’une réduction des intermédiaires. Ainsi, faire ses courses directement auprès d’un producteur de fruits et légumes par exemple, favorise la production locale et réduit sur le long terme le prix d’achat des produits, puisque la chaîne de consommation est directe. Les produits cultivés et revendus au rythme des saisons, au fur et à mesure du ramassage, ont une meilleure qualité gustative et se conservent mieux, limitant la perte et donc le gaspillage. La provenance est certifiée. Le consommateur est rassuré. Il sait ce qu’il consomme, il est responsable avec un grand R.

Certains particuliers ont d’ailleurs déjà commencé cette révolution économique en prenant de belles initiatives dans leur région dans des domaines divers et variés. Ils se sont regroupés en associations ou en clubs d’investissement pour investir dans des projets locaux, tels que l’achat de terrains pour les mettre à la disposition de jeunes agriculteurs, ou encore dans la production d’énergie renouvelable. Ils recentralisent les ressources, ils impulsent une dynamique productive de proximité et favorisent le développement économique local et durable. L’humain est ainsi au centre des préoccupations. Il ne dépend plus, il fait…

les engagements de la slow économy

Quels sont les intérêts de produire « made in local » pour les entreprises ?

Les intérêts sont si multiples, qu’un entrepreneur qui le refuserait, ne ferait que montrer une certaine mauvaise foi ou un réel individualisme. Le localisme économique est un système gagnant à la seule condition que tous les acteurs jouent leurs rôles, y compris les politiques. En effet, les nouvelles technologies permettent à présent d’avoir une meilleure rentabilité. Mais les utiliser, ce n’est pas faire n’importe quoi.  La Slow Economy consiste à s’appuyer sur les progrès, les moyens de production et les compétences proches géographiquement, et de les réutiliser localement sous la forme de forces communes locales. Aux Etats-Unis et au Canada, le réseau d’entrepreneurs locaux  BALLE, a vu le jour, sous l’initiative de Judy Wicks, une restauratrice qui a ouvert un restaurant au rez-de-chaussée de sa maison en 1983. Sensible aux conditions d’élevage des animaux et à la qualité des produits proposés dans son établissement, elle eut l’idée, tout à fait logique, de rechercher aux environs de son restaurant, un fermier traditionnel respectant ses exigences. Elle rencontra un producteur amish. Elle poursuivit sa démarche collaborative avec d’autres acteurs économiques indispensables au bon fonctionnement de son activité de restauration et aux valeurs essentielles de son entreprise. En agissant de la sorte, tout comme un grand nombre d’entrepreneurs maintenant, elle réduit ses coûts et donc le prix des produits pour les consommateurs, elle gagne de nouveaux clients et augmente sa part de marché. Elle contribue au développement et au renforcement des économies de proximité. Elle produit une énergie mesurable positive autour d’elle.

Quels sont les impacts ?

Les bienfaits de la Slow Economy sont indéniables à court, moyen et long termes. Ils agissent sur l’écologie, l’économie et l’humain. Les ressources renouvelables et non renouvelables sont exploitées raisonnablement d’une manière proportionnelle aux besoins des entreprises et des consommateurs. Les coûts sont réduits au minimum, notamment ceux liés au transport et à la multiplication des intermédiaires. Les régions retrouvent un réel dynamisme économique allant même jusqu’à la création d’emplois. Selon une étude américaine, pour 100 $ achetés chez un commerçant ou un entrepreneur local indépendant, 70 $ circuleront ensuite dans la région (contre 25$ réinjectés dans l'économie locale pour 100$ achetés dans une multinationale). Tous les acteurs de la Slow Economy trouvent un intérêt à agir.

La Slow Economy n’est pas une tendance à adopter pour se conformer à une bien-pensance, c’est une réalité, simple à appliquer dans l’intérêt d’une communauté à l’échelle mondiale, mais dont la source est locale.

Elle est basée sur une valeur universelle : Le respect.

 

Plus De Coton met un point d’honneur à respecter :

-       L’ensemble de ses collaborateurs choisis en fonction de valeurs communes : préservation de l’environnement, respect des droits fondamentaux des personnes, juste prix, et qualité des produits.

-       Ses clients, en étant le plus proche possible d’eux

-       Les matières premières, notamment le coton bio.

 

Sources :

La slow economy ou le localisme économique Kaizen Sept 2014

Made in Local - Raphael Souchier - Edition Eyrolles

Mouvement Slow Food

A propos de l'Auteure :

Sandrine Connault-L'alchimiste des motsSandrine Connault est un alchimiste des mots et l'auteure des Chroniques de Sandrine.
Elle utilise le vocabulaire à sa manière pour lui apporter cette musicalité qui donne envie de  lire.
Ses textes  sont authentiques et sincères.

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