Le coton, une fibre si utilisée et pourtant peu connue

25 Septembre 2020 | Par Plus de Coton | Développement durable

Il fait partie du quotidien, il est partout dans la maison, il est porté de jour comme de nuit,  il est tellement utilisé, que les consommateurs  ne le voient plus et ne le sentent même plus au toucher. Il s’appelle le coton.

Pour PlusDeCoton, la fibre de coton, est bien plus qu’une matière première. C’est aussi  une histoire, une chaîne de production, une culture et un engagement en faveur d’une matière  exclusivement naturelle.

Il fait partie du quotidien, il est partout dans la maison, il est porté de jour comme de nuit,  il est tellement utilisé, que les consommateurs  ne le voient plus et ne le sentent même plus au toucher. Il s’appelle le coton.

Pour Plus de Coton, la fibre de coton, est bien plus qu’une matière première. C’est aussi  une histoire, une chaîne de production, une culture et un engagement en faveur d’une matière  exclusivement naturelle.

Une histoire

Découvert par hasard par un indien, intrigué par des branches garnies de flocons blancs très doux, le coton est cultivé depuis des millénaires. Alexandre Le Grand comprit très vite l’intérêt de cette plante, en remarquant la qualité des vêtements confectionnés avec la fibre de coton. Ils étaient plus légers et plus fins  que les siens, en lin et en laine. Il ramena des graines en Grèce pour les planter, mais les récoltes ne furent pas abondantes et la culture du coton fût abandonnée. Il faudra attendre les Croisades pour voir le retour du coton en Europe. Pendant tout ce temps, l’Egypte et l’Algérie cultivent, tissent le « El Kutun ». Les archéologues ont retrouvé des fragments de tissus très anciens qui permettent de dater la culture des cotonniers depuis plus de 3000 ans en Inde. L’invention des machines à filer et à tisser par les anglais, rendra les toiles de coton très à la mode au 18ème siècle. La demande étant supérieure à l’offre de coton d’Inde, les Anglais développèrent la production, en plantant des champs de coton dans leurs colonies américaines, au sud du 37ème parallèle. La conséquence directe de cette culture fut l’esclavagisme des Africains. Après la guerre de Sécession aux Etats-Unis et la fin de l’esclavage, l’Angleterre importa le coton de ses deux colonies : l’Egypte et l’Inde. De son côté, l’industrie du textile se développa  en France qui lancera à son tour la culture du coton dans ses colonies africaines. L’évolution de la culture du coton fût telle, qu’à la fin du 19ème siècle, la planète était déjà couverte des fameux flocons blancs doux. L’industrie du textile était en plein essor. 

Une chaîne de production

Le coton est devenu aujourd’hui une source de spéculation.  35 millions d’hectares sont cultivés dans 90 pays entre le 37ème parallèle nord et le 32ème parallèle sud. Sa culture est présente sur les cinq continents. Les principaux producteurs mondiaux sont la Chine, les USA, l’Inde et le Pakistan (70% de la production), ainsi que le Brésil, l’Afrique de l’Ouest, l’Ouzbékistan et la Turquie.

Une culture

La culture du coton a plusieurs avantages. Elle consomme d’une part, assez peu d’eau (75 cm de pluie ou d’irrigation). Elle nécessite pour sa floraison beaucoup de chaleur et de lumière.  De la famille des Malvacées, les différents cotons se distinguent entre eux :

-       Les Gossypium Herbaceum  ou « coton indien » : les fibres sont courtes et épaisses

-       Les Gossypium barbadense : D’origine du Pérou, ils représentent 6% de la production mondiale. Leur culture, introduite en Egypte produit, notamment avec la qualité « Jumel », l’un des plus beaux cotons du monde, pour la longueur et la finesse de leurs fibres.

-       Gossypium Hirsutum : Originaire de l’Amérique du Sud, ce coton représente 85% de la production mondiale.

D’autre part, rien ne se perd dans le cotonnier. Il s’agit donc d’une plante très rentable naturellement. Le coton est la fibre qui recouvre la graine du fruit du cotonnier. Ce dernier est une capsule de la grosseur d’une noix qui renferme de 20 à 45 graines recouvertes de poils ;  les fibres de coton.

Les fibres servent à fabriquer, les toiles de coton (pour les vêtements, le linge de maison), les compresses médicales, des papiers spéciaux (type billets de banque). Elles entrent également dans la composition de produits cosmétiques et alimentaires.

Les graines sont riches en protéines et permettent la fabrication d’huile végétale, de savons, d’engrais, d’insecticides, de caoutchouc synthétique…

coton bio-PlusDeCotonL’engagement de PlusDeCoton

La culture du coton est une valeur sûre pour l’économie. Cependant, sa production intensive pousse certains producteurs à utiliser massivement des pesticides, augmentant considérablement les besoins en eau.  Il en est ainsi des USA, du Brésil, de la Chine. Les engrais chimiques et les OGM sont favorisés au détriment du naturel. Les récoltes sont mécanisées sur des parcelles immenses. Cette monoculture, pour la course au rendement, épuise les sols.

En Afrique, en Ouzbékistan et en Inde, le coton est cultivé sur des plus petites parcelles. La récolte se fait traditionnellement à la main.  Mais les pesticides et les engrais chimiques sont aussi présents.

Depuis des siècles, la culture du coton a évolué pour s’adapter à la demande.

Plus de Coton fait le choix de refuser cette politique de spoliation de la terre. Le coton est une matière première qui ne nécessite pas plus que ce dont elle a besoin. Seule la culture biologique respecte la nature et préserve les qualités exceptionnelles de la fibre de coton naturel. Les producteurs de coton bio marquent leur différence avec la culture de masse en refusant les pesticides et en limitant la mécanisation pour privilégier la récolte à la main. Cette prise de conscience, soutenue par des marques comme Plus de Coton, permet de préserver la nature, et les producteurs consciencieux des ressources de la planète.

Les tissus en coton bio sont d’une incroyable douceur et offrent une merveilleuse résistance dans le temps. PlusDeCoton s’engage à les promouvoir à travers ses créations

Sources : "Voyages aux pays du coton " Eric Orsenna

 

 

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