Le tissage du coton, tout un savoir-faire
18 Octobre 2017 | Par Plus de Coton | Développement durable, Linge de Lit Bio, Linge de table Bio
Quelques informations historiques
Il faut savoir qu'on utilisait déjà le coton 3000 ans avant J.-C, d'abord, en Inde et au Moyen-Orient, puis en Egypte et dans tout le reste du monde. L'industrie cotonnière se développa réellement en Europe au XVIIème siècle, mais le coton était un produit de luxe.
Lorsque la fibre de coton est utilisée brute, elle a un usage hydrophile.
Lorsqu'elle est filée, elle est tissée pour devenir une toile naturelle, pratique et solide.
Les étapes du tissage sont les mêmes que la matière première soit bio ou non. Les premiers métiers à tisser sont apparus vers 1400 ans avant J.-C. Ils étaient verticaux. Une chaîne était tendue entre deux barres horizontales. Puis l'outil s'est perfectionné offrant au cours du temps plus de possibilités, notamment la réalisation de motifs. Dans son principe le plus simple, un métier à tisser est composé :
- d'un cadre en bois
- d'une série de fils, appelée la chaîne, tendue entre deux bâtons de bois fixés au sol
- d'une perche, qui permet de tirer un fil de chaîne sur deux, pour créer un espace vide, appelé la foule où un autre fil, appelé la trame, passe ensuite perpendiculairement aux fils de chaînes. Le liage obtenu entre ces fils de chaîne et trame se définit par une armure.
crédits photo @archeo-vence-grasse.com
Métier de base
Du filage au tissage
Les balles de coton arrivent brutes dans les usines de filage, pour être transformée en fibres de coton. Cette étape consiste à décompresser les fibres et les séparer des impuretés, pour ensuite les nettoyer et les étirer jusqu'à obtenir un ruban.
Puis, les fils sont enroulés sur des bobines avant d'arriver à l'ourdissoir où elles sont dévidées sur des rouleaux. La chaîne de fils est ainsi préparée sur le métier à tisser. Sa résistance dépend de la phase d'encollage. Plus de fils sont réunis, plus la résistance de la chaîne de fils est renforcée. La phase de tissage se fait sur les métiers à tisser. Les fils de la trame passent sur les fils de chaines à angle droit pour tisser la toile. Le liage obtenu entre ces fils de chaîne et trame se définit par une armure.
La chaine
Différentes opérations d'ennoblissement permettent d'apporter au produit fini ses caractéristiques
- Le blanchissement : Cette étape permet de décolorer les fibres, de les rendre hydrophiles et de les nettoyer pour éliminer les impuretés déposées au moment du tissage (matière grasse ou cireuse enrobant les fibres). La toile est ainsi préparée pour la teinture ou l'impression. Dans le cas des textiles bio, comme les produits Plus de Coton, le blanchiment se fait avec du peroxyde d’hydrogène (la base de l’eau oxygénée), donc sans danger pour la peau.
- La teinture ou/et l'impression : De nombreux industriels utilisent des colorants nocifs avec des métaux lourds. Ces derniers sont nocifs pour la santé. On ne le dira jamais assez (Voir notre article sur la nocivité des teintures). Les teintures et les impressions Plus de coton sont soit Certifiées Oeko-Tex, soit végétales. La matière première utilisée par la marque étant cultivée sans pesticide et ramassée manuellement selon les règles de l'art, il était inconcevable au moment de l'ennoblissement de manquer de cohérence et de respect. Les produits Plus de Coton sont ainsi, des produits sûrs tant pour sa durée d'utilisation, que pour la santé des utilisateurs mais aussi des ouvriers qui les confectionnent.
Prêt pour imprimer
Les tissus en coton bio Plus de Coton
La culture du coton et sa transformation, jusqu'à la teinture ou l’impression en passant par le tissage nécessitent une importante quantité d'eau et d'énergie. Même si la législation européenne impose de retraiter l'eau et d'utiliser des produits chimiques moins nocifs, une majorité de marques font appel à des entreprises étrangères, hors Europe, dans des pays moins soucieux de l'environnement ou de la santé des salariés et des consommateurs.
Plus de Coton privilégie une production responsable et écologique. Ses fournisseurs sont tous choisis minutieusement et respectent un cahier des charges précis écoresponsable. Ainsi, les collections de Plus de Coton sont réalisées avec des fibres de coton bio et transformées par des filateurs et tisseurs traditionnels. Par exemple, la collection protection literie est confiée à un industriel Français, implanté au cœur des Vosges depuis 1832 et qui revendique le made in France écoresponsable. La grande partie du linge de lit Plus de Coton est tissée à partir de coton bio fourni par un filateur portugais certifié GOTS par un un organisme indépendant.
Le linge de table et de cuisine provient d'un atelier du Sud de l’Inde qui maîtrise toute la chaîne de production, du filage, à la teinture des fils, au tissage, à l'impression et enfin à la confection. L'intérêt du fil teint est de permettre un endroit et un envers du tissu sans aucune différence. Cette technique est un gage de savoir-faire.
Pour obtenir un produit fini de qualité selon Plus de Coton, il est donc important d'utiliser une matière première noble dans son naturel et ses caractéristiques, et de la traiter pendant toutes les étapes de sa fabrication avec un savoir-faire indéniable et respectueux de l'environnement. Produire n'est pas détruire, c'est embellir raisonnablement ...
A propos
Les photos d'illustration ont été prises pour la plupart en visite d'usine chez nos fournisseurs. Nous remercions le dictionnaire visuel pour son très bon croquis sur le métier à tisser mécanisé.
"Merci de faire connaitre le Feng Shui; les biens-faits qu'ils apportent au delà de l'agencement de la maison sont nombreux car ils…"
Par Valérie de En chemin vers Soi 06 sur Les essentiels d'une maison Feng Shui
"Votre article est très explicite et il permet de mieux comprendre les étiquettes. Merci. Parfois, ce n'est pas le nombre de fils au m²…"
Par Laurence sur Les essentiels du linge de lit
"Merci, les infos sont claires, concises et aident à faire un choix éclairé."
Par Dalle sur Les essentiels du linge de lit