Des vacances autrement, pour un meilleur environnement

11 Juin 2015 | Par Sandrine | Ma vie Autrement

L’été approche et le soleil commence à donner envie d’autres choses, de repos, de découvertes, et de voyages. Le premier réflexe est de rechercher une destination lointaine, pour casser avec le quotidien. Les vacances d’été sont en effet, des moments sacrés et attendus qu’il ne faut en aucun cas rater.

Mais comment associer le dépaysement recherché des vacances à une attitude écoresponsable ? Les deux ne sont pas incompatibles, car comme le dit le proverbe « Quand on veut, on peut »

L’été approche et le soleil commence à donner envie d’autres choses, de repos, de découvertes, et de voyages. Le premier réflexe est de rechercher une destination lointaine, pour casser avec le quotidien. Les vacances d’été sont en effet, des moments sacrés et attendus qu’il ne faut en aucun cas rater.

Mais comment associer le dépaysement recherché des vacances à une attitude écoresponsable ? Les deux ne sont pas incompatibles, car comme le dit le proverbe « Quand on veut, on peut »

Voilà donc, quelques idées pour profiter des vacances autrement, pour un meilleur environnement… Plus de Coton devient guide touristique le temps d’un article.

Le tourisme vert ou l’éco-tourisme

Respecter les espaces naturels et les populations locales, est le principe de l’éco-tourisme. Les enjeux de ce type de tourisme sont durables et concernent à la fois l’économie, l’environnement et le social. Le tourisme vert permet de valoriser économiquement des zones naturelles et des sites culturels souvent menacés, de maîtriser les impacts sur l’environnement, de financer des projets de protection, tout en faisant prendre conscience de la nécessité de préserver le capital naturel et culturel. Selon la Société Internationale d’Ecotourisme, « l’écotourisme est une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être local ». Adhérer à cette philosophie, c’est organiser des vacances, non pas à la manière d’un ermite, perdu dans la forêt, mais comme un touriste curieux et respectueux de découvrir les merveilles de la nature et de l’économie locale. C’est aller vers les autres dans le respect de chacun.

Quelques idées de visites…

  • Le Pôle du Marais des Oiseaux en Charente-Maritime, par exemple,  regroupent au sein d’un parc de 10 hectares, 600 animaux de 40 espèces différentes. Les visiteurs participent, en payant leur billet d’entrée, à la préservation d’espèces en danger.

 

  • La ville de Besançon, dans le département du Doubs, est une ville qui a su associer histoire, culture et nature. Elle a d’ailleurs remporté plusieurs prix dont celui de la Capitale française de la Biodiversité pour les villes de plus de 100.000 habitants. Première ville verte de France, elle est devenue une des principales destinations touristiques françaises. C’est, 2.408 hectares d’espaces verts, dont 2024 hectares de forêts, 100 hectares de parcs et jardins, 104 kms de sentiers pédestres balisés, 7 sites classés, 7 Zones naturelles d’intérêt Écologique Faunistique et Floristique de type 1 et une Zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique de type II . La Citadelle, le jardin des sens, le Clos Barbisier, sont des lieux à visiter.

 

  • Proche de St Pierreville au lieu-dit Puausson, en Ardèche, il est possible de visiter Ardelaine, une entreprise de développement local, qui a pour mérite de perpétrer la tradition de la filature et de faire découvrir la laine ardéchoise. Elle organise des visites guidées, des stages de filage, des rdv café-tricot, et propose dans sa boutique des articles en pure laine garantis sans traitement chimique.

 

  • A 45 mn de Montpellier, le tourisme vert devient un tourisme terre. Narayan  qui signifie en sanskrit, le refuge des hommes et l'énergie de l'eau, est une expérience unique imaginée par Anne Bataï  et Emmanuelle Fréget. Inspiré des rituels aborigènes, africains et indiens, Narayan est un retour à la terre et à la nature. Les participants se retrouvent dans des lieux magiques propices à la déconnection. Ils sont initiés au rituel Narayan, assistent à un concert de gong et de bols tibétains, découvrent les bienfaits d’un massage intuitif, et dorment dans une yourte. Dépaysant, ce voyage au pays des sens est un retour aux sources. 

Le slow Tourisme

L’idée est de ralentir le rythme de vie pour prendre le temps de découvrir des destinations et des paysages en limitant les impacts négatifs, telle que la pollution des moyens de transports.  Cette nouvelle tendance de vacances  se résume donc ainsi : « s’accorder du temps, se reposer, ne plus passer des vacances dans le stress des transports et arrêter de faire la course aux musées sous prétexte qu’il ne faut rien rater. » Le vélo, le train, la roulotte, le cheval, le bateau, permettent dans cet esprit de redécouvrir le monde lentement et différemment, pour en apprécier toute sa richesse et retrouver l’envie de communiquer avec les habitants des villes et villages traversés.  Le slow tourisme n’empêche pas d’envisager un voyage lointain, comme au canada par exemple. Il suffit juste une fois sur place de changer de rythme !

Quelques exemples…

  • Il est possible de visiter à pied, la cité italienne Cividale del Friuli, située à l’extrême Nord-Est de la Botte, vers sa frontière avec la Slovénie, dans la province du Frioul. Les responsables touristiques ont tout prévu pour faire découvrir la beauté de cette cité tant d’un point de vue culturel que gastronomique.

 

  • L’association Sur le chemin de Robert Louis Stevenson, propose un itinéraire de 250 kms du Massif central aux Cévennes. L’idée de cette association est  « de partager l'expérience décrite par l'écrivain dans son livre Voyage avec un âne dans les Cévennes. » Elle a donc réuni des prestataires du tourisme, hébergeurs, restaurateurs, agences de voyages, loueurs d’ânes, guides… pour créer un produit touristique durable autour du GR70 (6)

 

  • En embarquant dans le Transsibérien, un train bien évidemment mythique, les touristes en  partance de Moscou, peuvent parcourir 14.000 km à travers la Russie, la Mongolie et la Chine à une vitesse moyenne de 60 km/h.

 

L’envie de voyages et d’expériences ne doit pas nuire à l’environnement. Le tourisme vert ou le slow tourisme répondent à ce souci de protection mutuelle de l’homme et de la nature. Tout est une question de respect pour un avenir durable. Il existe d’autres initiatives écoresponsables, comme le tourisme solidaire, le tourisme équitable…   Plus de Coton est persuadée de la richesse et du fondement de ce type de vacances rempli de charme. Ces valeurs sont nos valeurs, peut-être est-ce aussi les vôtres.  

Et si vous nous racontiez vos vacances "autrement"?

 

A propos de l'Auteure

Avec cet article, nous renforçons notre collaboration avec Sandrine Connault de l'Alchimiste des Mots,

Une plume, un style, des mots pour parler de PlusDeCoton et de ses engagements éco-responsables. Mais pas seulement, allez faire un tour sur son site et vous y découvrirez ses Merveilleuses Chroniques.

 

 

Ajouter un commentaire

Veuillez saisir votre nom
Veuillez saisir une adresse mail valide
Veuillez saisir un message