Plaidoirie pour l’avenir

Celui-ci doit se limiter selon les experts à 2°C d’ici 2100 afin d’éviter des conséquences environnementales, sanitaires et économiques. Les Nations-Unies estiment en effet, que 9 catastrophes sur 10 sont liées au climat. Même si ces dernières font encore débat au sein des spécialistes, et en occultant tout aspect politique, les enjeux de la COP21 devraient avant tout être pragmatiques.

Le comportement excessif des sociétés industrielles à la recherche d’un enrichissement sans fin se fait au détriment des peuples et de la nature. Les émissions à effet de serre provoquent un déséquilibre qu’il est encore possible de corriger si la prise de conscience ne se limite pas à une façade politico-diplomatique. La négociation d’un accord universel pour permettre d’établir des règles et mettre en place des mécanismes amenant à un meilleur respect de l’environnement appartient aux Chefs d’Etat. Cependant, les promesses n’engagent que ceux qui y croient… C’est donc dans l’action que l’intérêt et l’implication de chacun se mesurent.

A l’heure actuelle, personne ne connait l’issue des négociations tant espérées lors de la COP21, alors autant agir maintenant…

La force économique des entreprises en faveur de la planète

La notion de production doit être repensée par les entreprises, car elles sont au coeur même du système. Plus de Coton, sans être un cas isolé, n’a pas attendu la COP21 pour adopter une politique économique écoresponsable. La marque à travers ses valeurs a défini une charte précise à laquelle adhèrent ses partenaires. Elle se résume en 3 mots : préserver, créer en pleine conscience et respecter. Les nombreux billets publiés sur le blog montrent régulièrement qu’à son niveau Plus de Coton œuvre pour la planète et propose un autre modèle de consommation, plus responsable et plus sain. Aussi, si les 95 % des PME, selon les données de la Banque Mondiale adoptaient des mesures internes pour favoriser l’économie circulaire par exemple, elles contribueraient aisément à réduire les émissions de CO2, et permettraient de développer l’emploi de proximité. Ces PME sont une force économique non négligeable. Il n’est pas utopique de croire qu’elles peuvent, elles aussi, changer le monde. Elles sont capables de créer cette dynamique mondiale souhaitée par les dirigeants présents au rendez-vous de la COP21. La croissance économique d’un pays ne nécessite pas obligatoirement la destruction de la Terre qui l’accueille.

Le pouvoir d’orientation du consommateur

Chaque individu a également entre ses mains l’avenir de la planète. Devant le risque collectif et surtout humain, lié aux changements climatiques, la responsabilité individuelle de tous est la solution. Il ne suffit pas de se désoler des tristes conséquences d’une tornade, de la famine provoquée par la sécheresse. Il faut aussi comprendre que la nature sera toujours plus forte que l’espèce humaine, et qu’un jour, elle saura reprendre ses droits. Le statut de consommateur n’est pas qu’un porte-monnaie pour remplir un tiroir-caisse. C’est la possibilité d’exprimer et d’orienter une demande. Le marché du bio par exemple est en plein développement en raison de la méfiance née des scandales sanitaires. Un mal déclenche toujours un bien. La traçabilité est devenue une des exigences strictes des consommateurs. Celle-ci est beaucoup plus aisée en circuit court. L’impact sur la planète est immédiat puisque le transport est également réduit, limitant la pollution et ses conséquences. Plus de Coton, pour sa nouvelle collection de draps-housses, a répondu à la demande formulée par sa clientèle et favorisé le circuit court, en faisant appel au savoir-faire français du Label Vosges – Terre Textile. Les producteurs de lait français ont eux aussi créé un label FaireFrance et proposent un produit solidaire et équitable. Les consommateurs sans que cela ne leur coûtent plus cher peuvent consommer local et refuser, tout en gagnant en qualité, d’être complices d’une destruction programmée des ressources et forces de production. Ils ont un pouvoir à faire valoir.

Rétablir un équilibre réel

Il n’est jamais trop tard pour bien agir. Depuis des siècles, le jeu du développement économique, et de la démonstration de la puissance des Etats, s’est fait au détriment de la raison et des plus faibles. Les inégalités se sont davantage creusées au sein des Nations car les conséquences des choix des uns se sont répercutées sur le destin des autres. Aujourd’hui, le danger est généralisé. Il est notoire chaque année que l’humanité puise régulièrement et de plus en plus tôt dans les réserves de la planète. Ce fait est incontestable. L’alerte a été émise le 13 août dernier, alors qu’en 1992, la « consommation à crédit » avait débuté le 21 octobre. Le bon sens doit mener au rétablissement d’un équilibre réel. Mettre de l’argent sur une table sans contrepartie, ni garde-fou, ne suffit pas. Espérons que les participants, états, représentants d’association, et autres intervenants de la COP21, le comprennent pour aboutir enfin à un engagement sans condition en faveur de l’avenir de tous et de la Terre-Mère respectée et préservée.

Des Raisons pour que chacun agisse?

Ensemble en nous mobilisant nous avons pu résister face à l'industrie fossile et arriver à cette décision historique : le Président des Etats-Unis a mis son veto au projet Keystone XL qui devait permettre de transporter du pétrole produit à partir de sables bitumineux autravers des USA.

Continuons à nous mobiliser :

Le dimanche 29 novembre des milliers de personnes à travers le monde se mobilisent pour une grande marche pour le climat. Participons ensemble, faisons notre part pour " changer le système et pas le climat"

A propos de l'Auteure

Avec cet article, nous renforçons notre collaboration avec Sandrine Connault de l'Alchimiste des Mots,

Une plume, un style, des mots pour parler de PlusDeCoton et de ses engagements éco-responsables. Mais pas seulement, allez faire un tour sur son site et vous y découvrirez ses Merveilleuses Chroniques.